Il était une fois Walt Disney

Alessandro et Francesco Mendini, 2006
Grand Palais, Paris, France, Settembre, 2006; Museum of Fine Arts, Montreal, Canada, Marzo, 2007

Les espaces de l’exposition « Il était une fois Walt Disney » sont conçus comme un grand réservoir en mesure d’exalter les nombreuses fantaisies des années d’or de Walt Disney.
La gageure était de créer des parcours et un cadre ambiant adapté afin d’accueillir et d’accompagner la suite magique des créations de Disney à l’époque des premiers grands longs métrages.
L'idée est de favoriser le rapport et la mise en relation de la culture de Disney avec ses sources et ses origines les plus variées, littéraires, cinématographiques et figuratives, principalement européennes.
Pour ne pas créer de confusions, et pour ne pas imiter le déjà trop célèbre aspect de Disneyland, nous avons élaboré un projet qui d’une part interprète la lecture philologique complète de l’exposition et, d’autre part, interprète avec notre identité les caractéristiques les plus expressives du monde Disney.
Il s’agit d’une préparation par l’approche culturelle, où la scénographie spectaculaire, synthétique et délibérément un peu infantile permet également une lecture analytique et détaillée des documents très variés et des œuvres d’art historiques de référence.

L’exposition se subdivise en sept sections, et l’hétérogénéité des matériaux nous a poussés à faire les choix suivants :
1- L'utilisation de deux couleurs de moquettes au sol, rouges et vertes, afin de séparer les différentes sections.
2- La neutralisation des cloisons à l’arrière plan à l’aide de coton de couleur noire.
3- Des vitrines modulaires couleur or, protégées par du plexiglas, destinées à contenir les petits et grands objets à poser, la référence visuelle étant le cercueil de Blanche neige.
4- De grands panneaux muraux, derrière les vitrines, de différentes couleurs, destinés à suspendre les tableaux de toute sorte et les dessins Disney avec des encadrements particuliers. Sur le fond se détachent des silhouettes qui font allusion à la symbolique Disney, où chaque section a une couleur et une silhouette différentes.
5- Une série d’écrans aux dimensions variées pour la projection des films, suspendus en hauteur devant des rideaux blancs semi-transparents.
6- L'éclairage des pièces est tamisé et se concentre sur les vitrines et sur les panneaux.

Le parcours de l’exposition se termine par deux salles spéciales. Une consacrée aux cinq minutes du film « Destino », réalisé par Salvator Dalì en 1946, durant un séjour aux Studios. La dernière présente des artistes contemporains importants qui ont trouvé en Disney l'inspiration pour réaliser leurs propres œuvres.